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« Celles et ceux qui ont travaillé à ses côtés à l’Ilot, aux Bernardins ou au Secours catholique ont pu le constater : Jean dit des choses essentielles. Il ne le prétend pas, il ne s’en rend sans doute pas compte. Il ne prend pas l’air sentencieux de celui qui a quelque chose de profond à dire. Il cherche ses mots en fronçant les sourcils, il s’interrompt dans un large sourire, il reprend le cours de son propos, puis dodeline de la tête en se demandant si ses mots ont porté. Au passage, il aura rappelé le sens d’une action commune, éclairé une décision à prendre.

Il le dit lui-même dans son propos introductif : ce n’est pas une autobiographie. Jean ne parle de lui que pour évoquer son regard sur l’autre. Page après page, se déploie ainsi le témoignage d’un homme qui, depuis les postes de commandement et de direction qu’il a occupés, s’est naturellement placé au service des autres, allant, à mesure qu’il prenait du galon, vers les plus démunis.

Liberté est d’ailleurs l’un des deux mots qui revient le plus dans ce texte. L’autre mot, c’est amour. L’un et l’autre se disputent la première place dans la magnifique conclusion de ce témoignage chrétien.