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Ma déportation. Ultime récit d'un déporté Nuit et Brouillard
Quelque 80 ans après l’effondrement du régime nazi, Henri Mosson est un alerte centenaire. Dans cet ouvrage commenté, issu d’un manuscrit autographe, il revient sur son vécu de jeune résistant à l’occupant dans le nord de la Bourgogne. De l’arrestation pour détention d’armes aux camps de concentration de Natzweiler-Struthof et Dachau- Allach, il évoque sa condamnation à mort commuée en déportation NN (Nacht und Nebel), le travail forcé dans les camps, à côté du crématoire du Struthof ou au service de l’industrie de guerre allemande. Avant de devenir un inlassable témoin de la déportation, ce passionné de vitesse et de sports mécaniques a également officié à la Fédération internationale de l’automobile (FIA), contribué à améliorer la sécurité des pilotes de rallye et de Formule 1 et côtoyé les grands noms de son époque tels que Lauda, Prost, Senna ou Schumacher.
Henri Mosson, né en 1924 à Boux-sous-Salmaise (Côte d’Or) où ses parents étaient exploitants agricoles et forestiers a connu plusieurs vies après la dernière guerre mondiale: fonctionnaire territorial, coureur auto, moto, puis commissaire de course dans le sport automobile et pilote amateur. Déporté «Nuit et Brouillard » sous le matricule 6290 au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, il en est l’un des tout derniers survivants.