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SMLH 61. Voyage scolaire pour les écoliers du Don Bosco de Giel

Publié le 02 juillet 2024

Le 12 juin un voyage à Paris a été organisé par l’établissement scolaire salésien, Don Bosco de Giel (61210) avec l’aval de Frère Benjamin, son directeur, sous les auspices du DMD de l’Orne le Lieutenant-Colonel Emmanuel Desachy. Le décideur de ce voyage était le Dr Pierre Petitbon nommé Commandant de la Réserve citoyenne par le DMD précédent, le lieutenant-colonel Jérôme Thieulart, membre du bureau de la SMLH 61.

 

L’exposé proposé à une classe de défense citoyenne était la « médecine dans la Grande Guerre, les progrès ». 8 élèves assistent : Ce sujet sur PPS rédigé par le Dr Petitbon avait été transmis aux professeurs des collèges impliqués lors du concours de Lassay les Châteaux en 2017 (label du centenaire de la grande guerre).

 

L’Amiral Alain Coldefy récemment élu Président de la SMLH nous avait fait l’honneur de présider ce concours en première sortie officielle. Merci au Délégué général de la SMLH le Commandant J.M Lucas. Le Collège de Mayenne avait gagné le concours. Bravo à son principal Le Verge qui avait bien chauffé sa classe de troisième. Un voyage à Paris avait couronné le concours (Invalides, Musée de la légion d’honneur, Ravivage de la flamme, etc).

 

Les élèves de GIEL /DON BOSCO au décours de l’exposé devaient répondre à 6 questions : Qui est le découvreur des groupes sanguins, comment s’appelle le mécanisme intellectuel qui à partir de l’analyse réfléchie d’un évènement fortuit permet d’en découvrir l’utilité, qui a été le grand médecin de la radiologie de la première guerre mondiale, qui a été après la première guerre mondiale le premier découvreur d’un antibiotique, comment s’appelait cet antibiotique, quel a été le grade de la Légion d’honneur de Clémenceau. Les 8 ayant bien répondu la récompense était un voyage à Paris.

Pour Giel/ Don Bosco le parcours prévu avec le groupe des décideurs comportait une visite de l’Assemblée Nationale. Elle était prévue guidée par le député de la 3ème circonscription de l’Orne, Jérôme Nury. Cette première étape est annulée pour cause de dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République. Il a été décidé en plan B : Invalides, Panthéon, Ravivage de la flamme. Le sergent-chef AUGUSTE Nicolas, sur les conseils avisés de notre DMD, Le Lt-Colonel Emmanuel Desachy, (prélevé auparavant à sa descente de train en provenance de l’Orne par le Dr Petitbon) a organisé l’entrée aux Invalides. Nous pouvons pénétrer et nous garer.

 

A 10h, ils sont bien arrivés les 8 élèves en t-shirt blanc, casquette verte et blanche au sigle de leur collège : Axel CARRE, Alban BERNARD, Romain FALGOUX, Mattei HUGUES, Valerian LEROY, Valerian LEROY, Leo PLANTEC, Tobias SANTINI.  Ils sont invités pour se requinquer à boire chocolat et déguster une viennoiserie (pas de croissants !!). Il passent par la librairie du musée où ils peuvent choisir un souvenir offert par un mécène. Ils font chacun un choix judicieux.

 

Ils visitent les salles des deux guerres mondiales. Ils en prélèvent la substantifique moëlle de la première, bien reliée à l’exposé, la deuxième avec l’anniversaire du débarquement dont les élèves ont pu suivre à la télévision notamment  et conforter de nombreux renseignements qui se gravent au cours de la visite encadrée par Fabrice Barré. A midi 30 pile, en rang, saluant militairement, Axel CARRE, Alban BERNARD, Romain FALGOUX, Mattei HUGUES, Valerian LEROY, Valerian LEROY, Leo PLANTEC, Tobias SANTINI encadrés par notre ami Frénéhard, le DMD, le colonel chargé de la Communication du gouverneur des Invalides et du Président d’honneur de la SMLH61, nous accueillons l’Amiral Alain Coldefy.

 

Le Dr Petitbon  présente le Président national de la Société des membres de la Légion d’honneur aux élèves, rappelle qu’il a le grade le plus élevé dans la Marine, 5 étoiles qu’il est décoré de la dignité de Grand Croix de l’Ordre national du Mérite et de Grand Officier de la Légion d’honneur. Il a été le « pacha » (commandant) du « Clémenceau » porte avion frère du « Foch ». Il l’a commandé au moment des évènements terribles de la guerre civile en Yougoslavie. L’Amiral passe en revue les élèves qui se présentent nom, prénom, âge, vœux professionnels. Il a écrit un livre très instructif le « Sel et les étoiles » Editions Favre, Préface de l’Amiral Philippe de Gaulle.

 

L’Amiral offre aux élèves un magnifique porte clef de la SMLH ils en sont reconnaissants et fiers. L’Amiral nous quitte en nous souhaitant chaleureusement une bonne suite de la visite dont lui avons fixé les détails.`

 

Les élèves et Fabrice Barré cassent la croûte sous a galerie des Invalides (en cas préparé par l’établissement).

 

Puis nous démarrons vers le Panthéon le car est plein des 8 élèves et de leur conducteur Fabrice Barré. Nous nous retrouvons Giel cornaqué par M. Fabrice Barré, ex-adjudant de gendarmerie, M. Frénéhard et le Dr Petitbon au Panthéon. Nous entrons après une queue légère et nous dirigeons vers la guide officielle qui entame la visite à 14h15 heure de notre arrivée par chance. Il est rappelé que le Panthéon a été construit par Soufflot puis lui succédant à sa mort, par son collègue architecte et élève Rondelet. Soufflot est inhumé au Panthéon.

 

La croix est bien au sommet du dôme visible du bas de la magnifique rue Soufflot qui part du jardin du Luxembourg vers ce monument. Cette croix prévue pour être éphémère devait laisser la place à une statue de Ste Geneviève protectrice de Paris. Le Panthéon était dédié par Louis XV à Ste Geneviève en ex-voto d’une guérison qui lui avait été demandée par le roi pour une maladie qui l’avait affecté. La Croix sera permanente après moult vicissitudes dues aux temps agités de la révolution.

 

Victor Hugo sera le premier « Grand personnage que la Patrie reconnaissante accueillera » le 1er juin 1885, avec un cortège suivi par deux millions de personnes de l’Arc de Triomphe au Panthéon dans ce temple désormais républicain définitivement (par loi).  81 (dont 6 femmes) personnalités sont inhumées parmi ces dernières Simone Veil, Joséphine Baker, La tombe de Jean Moulin, de Jean Zay sont expliquées. On note évidemment Gambetta que l’on retrouvera dans la Loi de 8 novembre 1920. Voltaire, Rousseau entre autres ne sont pas oubliés. Le pendule de Foucault qui matérialise la rotation de la terre attise la curiosité des élèves.

 

Puis départ vers l’Arc de Triomphe. Le DMD sélectionne avec les membres du comité Alban pour être le porte-drapeau phare de la cérémonie. Il est certes le plus grand mais le diable se cache dans les détails il est le seul des élèves a porter des chaussures et non des baskets. Le respect aux morts de cette guerre plus de 1500000 (et près de 2 millions dans les 5 ans qui suivent 1918) l’exige. C’est le ministre des pensions de guerre André Maginot (un ancien « poilu » mutilé) qui fera sélectionner le soldat inconnu parmi 8 cercueils de soldats non identifiés et français.

 

Le jeune soldat Auguste Thin, désigné, engagé, gazé, fils d’un soldat mort pour la France calcule le 10 novembre 1920, qu’il est du 6ème corps, 132 ème régiment (1 + 3 +2 = 6). Il dépose le bouquet d’œillets rouge et blanc qu’on lui sa remis sur le 6ème cercueil exposé à ce moment à Verdun avant d’être transféré à Paris le lendemain. La cérémonie officielle d’inhumation sous l’Arc de Triomphe a lieu le 28 janvier 1921 en présence de Joffre, Foch et Pétain tous maréchaux. La décision de l’inhumation de ce soldat inconnu sous l’arc de Triomphe de l’Etoile a fait l’objet d’une loi votée à l’unanimité le 8 novembre 1920 qui décide qu’un soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe et Léon Gambetta héros de la guerre perdue de 1870 au Panthéon.

 

La flamme est installée en 1923 à l’initiative d’un journaliste Gabriel Boissy. Elle brûle en permanence et est ravivée à 18h30 symboliquement et officiellement tous les jours en présence d’un officier général. Alban qui revêt les gants blancs de cérémonie est flanqué d’un porte-drapeau du Comité qui lui explique les temps. Sous le regard des élèves, de J. Frénéhard, de notre DMD, de Fabrice Barré et de du Dr Petitbon, Alban sera très sérieux.

 

Il effectuera sans faute les mouvements appropriés en fonction des sonneries de clairon, notamment « aux morts » qui est une sonnerie émouvante au possible. Notre DMD accompagne les officiels élus, 2 sénateurs, un maire, Président de communauté de Commune avec leurs écharpes et une Cheffe d’Epide (Brétigny)et un jeune scolaire. La flamme (qui brûle au gaz de Bordeaux) est ravivée habituellement par un officier général et un enfant des écoles présent au moyen d’un glaive qui tourne une disque avec incisures.

 

La flamme est instantanément renforcée. Ce 12 juin en l’honneur de l’Orne le ravivage est réalisé par notre DMD.